"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le point de départ lointain de cette nouvelle oeuvre théâtrale de Jean Vauthier est un drame élisabéthain anonyme, Arden de Feversham, inspiré par un fait divers célèbre de l'époque. Alice, femme du riche marchand londonien Arden de Feversham, surprise par son mari avec son amant, trame avec celui-ci l'assassinat du marchand. Les amants criminels sont démasqués, arrêtés, torturés, condamnés à mort. Jean Vauthier a un peu transformé l'histoire et a changé Alice en Élisabeth ; mais surtout, il a fait éclater la pièce dans deux dimensions. Nous assistons à la tragédie comme s'il s'agissait du tournage d'une «dramatique» de télévision. Les cameramen et autres techniciens sont sur la scène. On entend les ordres de la régie. La distance entre l'Angeleterre théâtrale du XVI? siècle et un tournage moderne font vaciller la pièce dans le rêve et le burlesque, dans une luxuriance tragique et cocasse, où tous les paroxysmes de l'action et du dialogue semblent permis. C'est une moderne «illusion comique» dont Jean Vauthier déploie la fantasmagorie. Ainsi poursuit-il le rêve qu'il a commencé à réaliser avec Le Sang : «souder son siècle au siècle d'Élisabeth».
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