"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Né dans le même pays que sa contemporaine Sainte- Thérèse d'Avila, Tomás Luis de Victoria (1548- 1611) bénéficie du soutient de Philippe II pour se perfectionner au Collegium Germanicum de Rome, alors que Palestrina est déjà un compositeur très en vue et influant dans la Ville Sainte. Ordonné prête en 1575, Victoria met tout son génie musical au service de la religion catholique en composant de nombreux Motets et Messes, dont un merveilleux O magnum mysterium, ou encore une délicate Ave Maris Stella, qui gardent une certaine «rigueur ibérique» mêlée de mystère et de charme austère. Sous la protection de l'Impératrice Marie d'Espagne, qui le nomme son chapelain en 1592, il revient à Madrid, au Monastère des Déchaussées Royales, où il travaillera jusqu'à la fin de sa vie, continuant de composer de nombreuses pièces, dont un célèbre Office des Défunts dédicacé à sa protectrice disparue. Son répertoire, reflet du Siècle d'Or espagnol, reste un monument de la musique du XVIe siècle.
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