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« Si Talion apparaît comme une adaptation moderne du Comte de Monte-Cristo, à y regarder de près, notre version est assez différente du roman d'Alexandre Dumas, pour la bonne raison que beaucoup des situations en phase avec le 19e siècle ne pouvaient être directement transposées à notre époque (exemple : les mariages « arrangés » par les familles pour des raisons d'argent, ou, bien sûr, la possibilité de laisser un homme en prison pendant 12 ans sans jugement). Cependant, l'intention de départ a bien été de respecter la dramaturgie du modèle, jusque dans ses rebondissements les plus rocambolesques. Pourquoi ? Simplement parce que la machine romanesque inventée par Dumas est tout à fait extraordinaire et que notre pari, notre défi, notre plaisir littéraire consistaient à l'habiller moderne sans l'abîmer (ou couper dedans comme l'ont fait la plupart des adaptateurs).
C'est donc l'histoire d'un bon petit gars de Marseille sur le point d'épouser, Jasmine, la « beurette » qu'il aime, que, par jalousie amoureuse et par jalousie tout court, de méchants copains vont dénoncer à la police pour avoir commis l'imprudence de transporter, en toute innocence, un paquet suspect en provenance du Moyen-Orient. Il s'avèrera qu'il s'agissait d'explosifs destinés à assassiner de Gaulle. On est à la veille de la «révolution» de 1968.
Notre David Arcas sans rien comprendre de ce qui lui arrive va se retrouver prisonnier de gauchistes allemands et italiens puis envoyé dans un camp perdu dans le désert libyen. Il y rencontre un vieil espion soviétique qui a participé à tous les coups depuis l'assassinat de Trotski mais est torturé par le remord d'avoir travaillé à l'avènement d'un régime détestable. Ce Kagan va être son mentor, lui révéler, par déduction, que ce sont ses amis qui l'on trahi et, avant de préparer l'évasion de David, va lui livrer l'accès aux fonds secrets colossaux qu'il a accumulés dans une banque suisse.
David réapparaît dans le monde sous le nom de Prince Arjuna Khan, personnage flamboyant et mystérieux, qui va alors se venger impitoyablement de ceux qui ont saccagé sa vie (et accessoirement, fidèle à la mission que lui a confié le vieux Kagan, va travailler à l'effondrement de l'URSS).
Toute la partie vengeance a lieu sous le second septennat de François Mitterrand, lorsque les voyous de Marseille sont tous devenus des hommes puissants à force de crimes et d'affaires louches. L'un est banquier, l'autre politicien et affairiste véreux. Le troisième, grand avocat, est sur le point d'être nommé Garde des Sceaux.
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