"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Rendre l'humanité à elle-même » Telle fut la maxime de Spartacus, tout au moins par la plume de Benoît Malon. Bien sûr, on peut lire ce roman à la manière d'un péplum des années 1960, on peut imaginer l'esclave révolté avec le visage sculptural de Kirk Douglas, on peut sourire des effets pompeux, des maximes glorieuses, des développements parfois «scolaires» qui enrichissent ce roman historique ; mais ce serait voir le phénomène avec le petit bout de notre lorgnette de nantis du XXIe siècle, ce serait oublier que ce livre fut écrit dans l'exil et la douleur après le désastre de la Commune de Paris.
Ce serait oublier le rigoureux parallèle que le camarade de Jules Vallès trace entre les esclaves, les gladiateurs, les victimes du système économique de l'Empire romain, et les ouvriers plongés dans la misère au moment du gigantesque essor économique du Second Empire.
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