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« Après la reprise en main de l'établissement, suite à l'arrivée de Fulber, qui a été envoyé là pour remettre sur pied le champ de ruines laissé par Doze, son prédécesseur, il faut bien s'attendre au mécontentement des détenus. L'émeute étant prévisible, les agents de service du matin dont je fais partie doivent rester sur place, en renfort de ceux de l'après-midi. Cela fait une trentaine de personnes en plus. On n'a rien trouvé de mieux que de laisser le mess du personnel ouvert pour que les agents trouvent le temps moins long.
Le repas pris, beaucoup ont soif. Pied de vigne, Duchneul, le Polonais et tant d'autres. La mousse et l'anis gras coulent à flots, pendant qu'on entend derrière les hauts murs les clameurs de la détention en révolte. ».
Deux grandes centrales, une petite maison d'arrêt, plus de trente années dans l'administration pénitentiaire : rassemblant ici ses souvenirs pour témoigner du singulier métier de gardien de prison, l'auteur livre une foule d'anecdotes hautes en couleur et illustre d'un oeil critique, et non sans humour, un microcosme carcéral encore méconnu du grand public.
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