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Le héros anonyme de Sous le signe du corbeau ne va pas bien. Son père vient de décéder. Sa petite-amie l'a quitté après plusieurs mois d'une idylle parfaite. Ses collègues l'ont licencié de l'entreprise de high-tech qu'il avait lui-même fondée.
Un jour qu'il regarde le journal télévisé dans un restaurant de Haïfa, en Israël, notre narrateur apprend qu'une jeune fille de dix-sept ans, nommée Lir Ohayon, est portée disparue. Dans un état d'errance chronique, il développe une véritable obsession pour ce mystère. Entre deux séances de psychothérapie, il décide de participer aux recherches organisées par la police.
Tentant de combler le vide qui l'habite, notre héros va jusqu'à mener ses propres investigations.
Son frère, Elie, un brillant avocat spécialisé dans les affaires de divorce, tente de lui faire entendre raison, sans succès. En essayant de retrouver la jeune fille, c'est lui-même qu'il veut sauver de l'abîme dans lequel il s'était laissé tomber.
Il est difficile de rester indifférent devant ce narrateur maladroit, en souffrance, mais désarmant de sincérité et de gentillesse dans l'adversité. À travers une galerie de personnages drôles et profondément attachants, Amir Gutfreund dresse le portrait tragi-comique d'une renaissance.
Roman paru en 2013 en Israël, Sous le signe du corbeau est le récit doux-amer et subtilement politique de la reconstruction physique et psychologique d'un homme qui a tout perdu.
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