"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après "Mes Trains de nuit" puis "Nous aurons toujours Paris", voici le troisième et dernier volet d'une trilogie de « livres libres » qui marquent les étapes d'un parcours de rencontres avec des lieux et des personnes.
Avec "Somnambule dans Istanbul", Éric Faye s'interroge plus particulièrement, à la lumière de ses voyages, sur ce qui définit une identité. Des lieux ? Une langue ? Ou plutôt une époque, avec ses ciels de traîne et ses tonalités bien à elle ? Cette enquête sur une identité nous emmène sous des latitudes boréales, du Groenland à la Sibérie, mais aussi au Japon ou en Europe centrale et sur les lieux d'Hitchcock en Californie, quand ce n'est pas dans les rues d'Istanbul, à la poursuite somnambulique d'un « sultan rouge » déchu, celui-là même qui avait permis l'ouverture du mur de Berlin, dont il est aussi question ici. De l'Allemagne à Nagasaki, de Hiroshima à Okinawa, le passé hypnotise celui qui passe, comme si l'identité, au fond, n'était rien d'autre qu'un peu de temps porté sur les épaules.
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