"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Depuis mes seize ans, tous les jours de ma vie, je les ai traversés avec du vernis à ongles. Rouge, crème, transparent, c'était selon, en fonction des modes et des époques. (...) Un de ces deniers matins, je me suis levée avec la certitude que le vernis, c'était fini pour moi. » Marie se sent seule, inutile et dépassée. Alex, son mari pianiste, est parti en Grèce pour composer, et leurs deux filles vivent leur vie : Elsa, jeune chercheuse en médecine, habite à New York, et Sarah élève seule son enfant depuis la disparition de son compagnon Gabriel. La famille dispersée rencontre la solitude, le doute et cherche son équilibre. Mais lorsque le passé refait brusquement surface dans l'existence d'Elsa, tout bascule. Les événements les projettent les uns vers les autres, troublant leur volonté de se frayer un chemin individuel.
De Paris à New York, de Corfou à la Bretagne, un récit polyphonique en quatre saisons. Deux générations qui se cherchent, partagées entre les impératifs familiaux, leurs propres aspirations et un puissant désir de liberté.
Je n'ai pas été emballée par cette suite.
J'avais apprécié le premier opus, mais la, je n'ai pas réussie à être emballée.
Tous les personnages à part Carlos et Sarah m'ont gonflé, instables, indécis, chiants...
Oui il sont marqués par un drame, mais non, ils n'ont pas le droit d'être aussi égocentré sur eux mêmes.
Sans bien me souvenir de l’histoire, j’avais bien aimé « Il faut laisser les cactus dans le placard »
Je me souvenais juste de trois sœurs, aucun souvenir d’un certain Gabriel.
C’est la suite, mais cette fois, j’ai trouvé cette histoire bien longuette et m’y suis ennuyée plus d’une fois.
Heureusement que l’écriture n’est pas déplaisante.
Mais que de faits tirés par les cheveux, voire improbables.
Ce Gabriel ! On ne sait même pas ce qui lui est arrivé exactement après sa disparition. Et surtout, ce mystère dans la famille lorsqu’il est retrouvé. Certains le savent, d’autres pas, surtout les plus intéressés. Et sa guérison post traumatique semble si rapide.
Le rôle d’Elsa est ambigu dans ces retrouvailles. D’ailleurs elle qui devait partir en Chine elle reste à Paris, et de quoi vit-elle ? Mystère.
Même chose pour Gabriel. De quoi vit-il ?
Et cette séparation entre Marie et Alex n’a pas de sens, pas plus que le comportement absurde de Marie.
Et j’en passe, des pires et des meilleurs.
Bref, si le premier roman m’avait semblé réussi, celui-ci est de trop, ou alors pas assez abouti.
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