L'auteur nous fait arpenter la plaine du Haouz, dans le sillage d'un personnage qui s'érige déjà au rang de ces figures de la littérature, tels qu'un Giono a su les créer : le vieil Achraf, attachant et solitaire, laissera derrière lui un sillage de pierres lumineuses, ces pierres qu'il aura tant aimées, qui lui auront tout donné au soir de sa vie : elles sont le fil de ce beau roman qui mène le lecteur sur des chemins de poussière et de cailloux mêlés, d'où s'aperçoivent des oliviers millénaires. L'homme qui parlait aux arbres et caressait les feuilles de menthe, « ce velours vert recouvrant sa terre nourricière d'un manteau protecteur » nous livre ici sa philosophie serpentine. On le suit au fil des pages et l'envie saisit le lecteur d'aller le rejoindre là-bas, au pied des sommets de l'Atlas, aux portes de Marrakech. Un très beau livre, riche d'émotions et de sensations, qui invite à l'espérance et au voyage et fait plonger au coeur d'un univers où se croisent des femmes et des hommes d'une diversité époustouflante, d'Amina la créatrice de mode aux yeux de miel à l'habile Hocine, commerçant de village devenu millionnaire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
