"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vaucluse, juin 1912.
Rosa Barloti 7 ans, disparaît dans un mystère absolu. On retrouvera seulement sa robe, ensanglantée, au pied d'un arbre. Sa famille a juré vengeance, peu importe le temps et la durée que cela prendra.
Une question d'honneur, au sein de ce clan Corse.
Vaucluse, septembre 2018.
Ange Barloti est lié par le sang à la petite Rosa. Il a juré de venger l'outrage fait aux siens il y a plus d'un siècle. Mis à part son domaine, c'est la finalité de sa vie : laver l'honneur de sa lignée et trouver le descendant du coupable.
Piolenc juin 1912, Vittoria Barloti se marie.
Jour de fête qui finit en drame absolu, la petite Rosa, 7 ans disparaît dans un mystère opaque, seule sa jolie robe rose est retrouvée à quelques mètres de la maison, entachée de sang.
Dans cette famille corse, il y a un chromosome supplémentaire, le V de la vengeance. Peu importe le temps que cela prendra mais l’honneur sera lavé.
Piolenc septembre 2018, Ange Barloti, arrière petit-cousin qui gère le domaine familial, apprend par la télévision que le corps d’une enfant a été retrouvé. Il s’agit bien de celui de Rosa.
A l’époque l’enquête avait été entachée.
Berthier va enquêter et remonter l’affaire.
Je n’en dirai pas plus pour ne rien divulgâcher.
Je vais m’efforcer de communiquer mon enthousiasme pour ce roman à suspense.
Si les cinquante premières pages sont très denses, c’est que Bénédicte Rousset sème à tous vents des indices sur plusieurs générations.
Ensuite les portraits des protagonistes s’installent avec force, tous très incarnés, apportent l’épaisseur nécessaire à cette histoire forte.
Berthier est un enquêteur mais aussi un homme, avec sa vie, ses difficultés, ses espoirs et ses désespérances.
Romilda et Laura sont amies et de personnalités antagonistes. Laura c’est la modernité. Romilda, cuve une déception amoureuse et éternelle romantique, lorsqu’une inondation lui permet de trouver un trésor : les lettres de Félix soldat écrivant à sa fiancée, elle engage une correspondance qui comme le fil d’Ariane nous mène sur le chemin de la vérité.
« Elle aimait retrouver cet auteur, sa façon de flouter le lecteur par un jeu de miroirs biseautés, ne serait-ce que par la structure narrative de son discours. »
J’ai aimé être constamment promener de l’ombre à la lumière, par une écriture fluide et stylée.
La construction labyrinthique est totalement maîtrisée.
Je ressors de ma lecture avec cette impression d’avoir été prisonnière de ce roman comme la proie d’un boa constricteur.
« Le mensonge tue, la vérité fait disparaître. »
Un suspense incontournable, à vous de juger.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 30 juin 2019.
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