"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« L'univers de mon rêve était enfermé par ces inévitables bornes. De ceci, je n'avais pas alors véritablement conscience. Pas de conscience de moi-même, non plus, sinon à travers les autres qui jamais ne m'accompagnaient dans ma promenade. Le rêve s'était achevé entre deux bornes, dans l'oubli. J'ai gardé de ces étranges rencontres un apaisement et un paradoxal sentiment de réel. Les statues animées, celles des femmes surtout, et particulièrement les plus âgées d'entre elles, m'accueillaient affectueusement, mais le respect qu'elles me montraient les freinait dans leur évident désir de me retenir. Chaque halte était un gîte, une nouvelle vie, ou peut-être la promesse de l'anéantissement dans une douce mort. » 1950. Ghislain, un brillant étudiant en lettres, est atteint de tuberculose pulmonaire. Inerte, il est le témoin silencieux de la vie de l'hôpital, de ses aléas et des accrochages entre médecins et amis. Ainsi, l'équipe médicale nourrit à ses dépens les rêveries du jeune malade... Dans ce double récit, Claude Forzy joue subtilement avec la frontière ténue, parfois trouble, du réel et de l'imaginaire, laissant le lecteur s'emmêler dans cet entre-deux confus, entre vie et mort, réalité et rêve, posant alors la question suivante : « Peut-on se permettre de continuer de rêver après la mort ? »
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