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Récit du voyage du Highlander, de New York à Liverpool, et retour, Redburn est peut-être le plus autobiographique des romans de Melville. Il y raconte son premier voyage, en 1837. Déjà déçu par la vie, il embarque sur le cargo commandé par le capitaine Riga, citoyen américain d'origine russe, pour voir le monde et aussi à la recherche du souvenir de son père, voyageur prestigieux qui avait visité l'Angleterre. Redburn, le matelot déclassé, vêtu d'une veste de chasse qui le ridiculise, tourmenté par ses camarades de misère, c'est le jeune Melville lui-même. Et les hallucinantes aventures, au coeur des quartiers les plus misérables de Liverpool, sont sans doute vraies. Quant au jeune Anglais Harry Bolton, aux yeux de fille, il a probablement eu un modèle. Il est le premier de ces beaux marins que Melville a près de lui, dans tous ses voyages.
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