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Athènes 1936. La Grèce est sous la coupe du ditacteur Métaxas qui comme dans d’autres pays en Europe à cette époque veut imposer un nouvel ordre moral. Les premiers visés par cette tentative de retour à un nationalisme pur et dur ce sont les « rébètes » parias dans cette société grecque. Les rébètes sont porteur d’une nouvelle forme musicale le « Rébétiko » apparu à l’aube du XX° siècle et qui deviendra l’expression musicale de la mémoire de ces éxilés grecs et arméniens qui en 1922 après les massacres de Smyrne par la Turquie choisirent l’exil.
Musique qui avec le bouzouki et la voix raconte le chagrin, la souffrance, musique contestataire composée en prison ou dans les tékkés (tavernes), musique d’une population peu recommandable (fumeurs de haschich, voleurs, etc.) elle fait aujourd’hui partie du patrimoine grecque. Cet album paru il y a quelques mois chez Futuropolis rejoint aujourd’hui le débat français sur l’identité nationale et les difficultés de l’intégration.
David Prudhomme crée là un magnifique album qui retrace une journée de quelques uns de ces rébètes Stavros, Markos, etc. Le dessin est superbe, fluide ; quant aux couleurs où bien souvent le noir dominant se marie avec les ocres elles sont magnifiques. A déguster avec un verre de ouzo tout en écoutant du rébétiko.
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