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Najah est née et a grandi à Alep. Après un premier mariage forcé qui ne la rend que malheureuse, elle rencontre Abdelkader. Amoureuse, enceinte, épanouie dans les bras de son nouveau mari, elle pense enfin pouvoir connaître le bonheur. Les premiers bombardements de la ville au début des années 2010 viennent brutalement briser ses rêves. La vie - ou la survie - devient trop dangereuse. Il faut fuir la Syrie. Mais pour aller où ? En Turquie ? En Europe ? Najah et sa famille commencent alors un long périple avec pour seul objectif : quitter l'enfer...
Dans ce témoignage d'une grande sincérité, Najah Alali revient avec beaucoup de courage sur son parcours poignant, de la fuite de son pays en guerre au combat qu'elle a dû mener avec Abdelkader et leurs quatre enfants pour retrouver une vie décente en Europe.
Comme les éditions Jets d'encre le précisent en couv, ce livre est un témoignage, une histoire vraie, argumentée, précise, glaçante et ô combien bouleversante.
Celle qui parle, nous raconte cette partie de son existence et de celle de sa famille, c'est Najah Alali. Syrienne, née le 1er janvier 1989 à Alep. Dès ses premiers jours sur cette terre, sa vie n'est que malheur, drames et chagrins. Un premier mariage forcé se conclut dans les larmes et la douleur lorsque ce mari haï part avec leurs deux enfants.
Son statut de femme lui interdisant de rester seule, même au sein de sa propre famille, une deuxième union est organisée avec Abdelkader qui, lui, saura lui apporter des jours de bonheur. Jusqu'en 2010 lorsque commencent les premiers bombardements sur Alep qui contraignent alors Najah, Abdelkader et leurs quatre enfants à fuir, s'exiler pour sauver leurs vies.
La route sera longue, semée d'embûches, de rencontres malhonnêtes, de moments difficiles ou plus légers. Les regards posés sur ces êtres sont souvent hostiles, méprisants, quand les actes se révèlent dans leur cruauté et leur férocité. Le racisme n'est jamais bien loin et l'accueil dans le pays d'adoption imposé pas celui que cette famille est en droit d'espérer.
Ce récit, Najah Alali nous le livre avec ses propres mots, en toute simplicité. Emaillé de photographies, de documents, ce témoignage ne cherche pas à s'attirer notre pitié ou notre sympathie. Il raconte, il dit ce que furent ces années, ces mois d'errance, de doutes, d'incertitudes, de craintes, de peurs. Aucune plainte, aucun grief, aucune revendication dans les mots de Najah. Les faits, simplement les faits. Et un courage, une volonté, une foi en la vie et en l'avenir et en des jours meilleurs toujours présente.
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