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Le 24 août 1914, un bateau espagnol en route pour Gênes fait escale dans le port de Marseille. Les passagers de nationalité ennemie en âge de porter les armes sont arrêtés. Ils passeront la durée de la guerre dans différents camps de prisonniers, quelques semaines d'abord au large de Marseille, puis des années en Corse. Parmi eux se trouvaient deux religieux allemands, Joseph Rink (1878-1945), un théologien prussien, et le Père Caspar (1877-1926), un moine bavarois, qui ont publié à leur retour le récit de leur captivité.
Ces témoignages oubliés, qui n'avaient encore jamais été traduits en français, nous plongent dans l'ambiance de l'époque, mais du côté des prisonniers « ennemis », alors que d'habitude nous ne voyons la Grande Guerre que par la lorgnette tricolore. Comme les auteurs sont d'inoffensifs religieux pris dans la nasse, et qu'en plus ils sont détenus loin du front, il ne s'agit pas de récits guerriers et haineux mais de la description vive et animée du quotidien dans les camps où le moindre évènement fait fluctuer le moral.
Le livre contient en outre de belles évocations de la Corse du début du siècle passé et de son mode de vie d'alors.
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