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Quelle est la Nature que le cinéma peut représenteroe Cette question nous amène à un problème qui hante l'homme occidental depuis l'époque baroque, à partir de laquelle s'est construit un modèle matériel et mécanique de l'univers : quelle est la réalité des forces non corporelles que les hommes ont toujours connues ou devinées dans le monde visible ?
En partant d'une des formes les plus " frappantes " de telles présences, celle des fantômes, le présent essai passe par un long détour historique afin de montrer dans la culture du XIXe siècle - qu'il s'agisse de la photographie ou des formes d'expression héritées du passé - des tentatives pour rendre à la Nature et à l'art une dimension occultée par la civilisation rationaliste. Ce mouvement aboutit à la création du cinématographe, dont Flaubert et Mallarmé apparaissent comme les prophètes et les premiers métaphysiciens.
L'auteur considère ensuite deux conceptions opposées de ces forces invisibles, la présence symbolique et la présence réelle. La première apparaît dans Ordet de Dreyer ; la seconde est évoquée à partir de deux lieux, la Sicile et Rome, vécus dans leur continuité historique. La notion de présence réelle permet ainsi de penser un des éléments clefs de l'art cinématographique, le signe, présenté à la fois comme un moyen d'expression et une épiphanie vécue, la concrétisation d'un engagement spirituel et artistique.
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