"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi Jehan de Miniac, seigneur de la Ville-Tual en Illifaut, a-t-il enfoui, il y a 500 ans, sous une chapelle de son église paroissiale, le coffret de buis enfermant l'histoire de sa vie? La lecture de sa Cronicque, découverte récemment dans les Archives départementales apporte la réponse. Né en 1445 en Bretagne, à l'orée de la forêt de Brocéliande, Jehan de Miniac a vécu une période passionnante, la fin du Moyen Âge, l'aube de la Renaissance. Breton ardent, il a servi son Duc, il a protégé sa Reine. Il a subi des épreuves redoutables mais a toujours agi « pour l'honneur de l'Hermine ». Ses rencontres avec Léonard de Vinci et les êtres prestigieux de la Renaissance italienne ont illuminé sa vie. Il a vécu l'amour en vrai Chevalier. Les moeurs de son époque le poussaient au silence. Il s'est attaché alors, comme il l'a souligné, à écrire... pour des temps meilleurs.
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