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Plop! C'est le bruit qu'il a fait en tombant dans la boue.
Plop. C'est le nom dont on l'affublera désormais au sein de la tribu. Le Groupe qui l'accepte évolue dans un monde d'après : déchets, gravats, pluie incessante. Cette fin du monde a pour décor des immondices, pour habitants des humains en fuite permanente et soumis à une loi du plus fort exténuante. Mais Plop est différent, il va plus loin que les autres, il se hisse, sort du trou. C'est son histoire, affolante et inquiétante, que Rafael Pinedo, météorite des Lettres argentines, nous conte dans ce roman cru et sauvage, picaresque et futuriste.
Mieux qu'une provocation, un livre impitoyable. Plop...
Un roman court hors-norme : on évolue dans une société post-apocalyptique originale et fascinante, bien que cruelle, sombre et insensible, dans laquelle les humains vivent en groupes hiérarchisés. Plop, né tout en bas de l’échelle, tente de monter les échelons et de trouver sa place dans ce monde noir et malsain. Une écriture hachée, des chapitres très courts, qui évoquent des moments de vie marquants. Une lecture captivante, et souvent inconvenante. Comme le dit si bien la quatrième de couverture : « un livre impitoyable ».
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2020/08/16/plop/
Plop est un court roman de science fiction post-apocalyptique. C’est aussi le nom du personnage principal qui nous présente sa vie dans un clan. La civilisation dans ce roman a clairement régressé avec pénurie alimentaire et arrêt d’artisanat. Le monde est découpé en bandes nomades aux comportements particulièrement glauque, gore, cracra… mais présenté de manière normale car plop ne connait que ça. J’ai eu l’impression d’être dans une version malsaine regroupant les clichés sur une préhistoire à la sauce éboueurs. La relation au sexe est ultra présente et semble être la seule chose qui maintient la cohésion du clan. A aucun moment c’est décrit explicitement et avec détails mais on comprend très bien le sens de l’emploi du mot « utiliser » qui est omniprésent et est le moyen de dire que tout le monde passe à la casserole quel que soit l’âge et le genre. Autre point clé de la vie en collectivité, être utile pour le reste du clan sinon la solution est simple on est recyclé au sens propre du terme. C’est une vision hyper pessimiste, glauque, gore et malsaine et en temps normal c’est tout ce que je n’aime pas lire et pourtant…
Les mots et tournures de phrases ne sont pas gores, ils sont même souvent doux ou neutres ce qui donne un contraste qui fonctionne. J’ai eu beaucoup de mal à le lâcher. C’est une expérience à tenter car il avait tout pour me déplaire et pourtant j’ai passé un bon moment de lecture mais il faut garder en tête que ce n’est clairement pas tout public.
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