« Parce que le ris de veau aux écrevisses du chef Tucki, c'est un délice ! Tout autant que les huîtres ramenées d'Arcachon par le Gros. Les vins choisis par maître Christophe ou les vendanges tardives de chez Ginglinger à Eguisheim sont le nectar préféré des dieux (enfin de presque tous les dieux), mais un péché réprimandé par la maréchaussée. Que dire des merveilleuses et inégalables glaces à la fraise et la pistache d'Alphonse ! Et la compote de pommes qui rend les gens goulus mais gentils, et lorsqu'au mois d'août celles-ci étaient cueillies dans le jardin du Paradis, c'était l'Brésil ! Le bonheur sur la tartine.
Ces pommes, du verger de ma grand-mère, préparées par ma mère n'avaient pas de pair. » Jean-Paul Kasongo est né aux portes de la belle Ardenne, à Verviers. Capitale wallonne de l'eau bien que l'auteur dise qu'il n'a jamais vu grand-monde en boire beaucoup , cette ville l'attire toujours comme un aimant, comme un amant vers sa maîtresse, une frite sa mayonnaise, une tarte au riz son palais ou la carbonnade flamande sa Gueuze Lambic.
Le « taf » l'a fait migrer vers la France, mais le fil n'est pas coupé.
Jean-Paul Kasongo reste Belge et fier de l'être.
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