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Le territoire de pêche d'Alain Méresse se trouve sur la zone de rencontre du fleuve royal et de l'océan Atlantique. Les eaux sont ici réputées dangereuses, mais leur turbidité recèle un trésor d'écailles. Civelles, anguilles, aloses, lamproie et mulets nourrissent les rêves du pêcheur et remplissent ses filets. L'année estuarienne se déroule sur trois saisons immuables ; trois campagnes de pêche et trois temps forts pour la vie sauvage.
Les pêches d'hivernage : dès le mois de décembre, les civelles reviennent de la mer des Sargasses et remontent le fleuve par milliers. Alain les attend avec ses tamis, à chaque marée montante. Le temps des migrateurs : dès que les hérons regagnent les arbres pour construire leurs nids, dès que les iris des marais fleurissent et que les milans noirs reviennent d'Afrique, Alain troque ses tamis pour des filets dérivants afin de capturer lamproies et aloses. Le temps des migrateurs bat son plein.
Retour à l'estuaire : un beau jour de septembre, les limicoles apparaissent sur les vasières exondées. Ces petits échassiers reviennent de Scandinavie et de Sibérie. La brume nappe le fleuve et les prairies. Alain, reposé et serein, immerge ses nasses pour traquer anguilles et crevettes.
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