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Par les petites touches dont elle a le secret et qui firent son succès, Anne Walter évoque ici la vie de Paula Modersohn-Becker, peintre postimpressionniste qui mourut à trente ans, au tout début du XXe siècle. Et le lecteur voit ainsi sourdre, derrière le portrait d'une époque, les désirs, les difficultés et les souffrances d'une femme artiste.
Dans Paula, en profil perdu, renouant avec la peinture, son thème favori, Anne Walter explore, par les petites touches dont elle a le secret, le destin d'une femme qui a tenu une place dans l'art de son temps. Tel un kaléidoscope, le roman entremêle sentiments mélancoliques, incomplétude et réflexions esthétiques. Mais le motif principal pourrait bien être celui de l'indépendance des femmes. Anne Walter montre en effet Paula rejoignant la colonie artistique de Worpswede où elle rencontre son futur époux, le célèbre Otto Modersohn, côtoie le poète Rilke et tente de concilier ses ambitions artistiques avec les exigences d'une vie d'épouse et de femme au foyer. Très vite, avec ses envies de voyage et de découverte, la jeune Paula cherchera à s'émanciper du joug du maître et de l'époux. Anne Walter nous offre ici une oeuvre où la rapidité du récit et l'économie de l'écriture vont à l'essentiel de ce questionnement féminin sur son propre destin.
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