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Ombre et clarté

Couverture du livre « Ombre et clarté » de Reynald Belgueul aux éditions La Compagnie Litteraire
Résumé:

« De la musique avant toute chose » écrivait Verlaine. Les poèmes de Reynald Belgueul reflètent cet adage. Tel un jazzman accoudé au piano, dans une obscurité langoureuse, les mots du poète imprègnent l'air de leurs reflets mordorés.

« Mourir d'avoir vécu/mourir à en crever/Et quelle que... Voir plus

« De la musique avant toute chose » écrivait Verlaine. Les poèmes de Reynald Belgueul reflètent cet adage. Tel un jazzman accoudé au piano, dans une obscurité langoureuse, les mots du poète imprègnent l'air de leurs reflets mordorés.

« Mourir d'avoir vécu/mourir à en crever/Et quelle que soit l'issue/Mourir d'avoir aimé »

Le rythme poétique de ce recueil proche du blues, entre spleen et slam, romantique et sensuel, nous poursuit au fil des vers, sous la forme d'une mélancolie voluptueuse.

Le poète a créé une mélodie de l'absence, entre Ombre et Clarté.

Derrière ces strophes, si le lecteur prête l'oreille d'un oeil attentif, une promenade poétique et musicale s'offre à lui : de poème en poème, on entrevoit un nouvel univers dont émane une force tranquille domptée par la plume. Seule demeure une trace : celle d'une indicible éternité, reflets de l'âme ou d'un amoureux émoi.

Les poètes romantiques planent rêveusement au dessus de ces vers, les heures défilent, les pages se tournent, le temps passe et seuls les mots subsistent : ultime recours face à l'absence ?

Reste un message dans une bouteille comme un coeur en sommeil, face à la mer, entre vague et lumière, dernier écueil avant la nuit.
« Dans notre maison de la vieille Médina, nous menions une vie réglée. Mon père y veillait de manière qui n'admettait aucun écart. Ainsi, il tenait à ce que les repas soient servis à heure fixe. Pour lui, c'était un moment privilégié de communication et d'échange, de leçons de maintien et de conduite aussi. Il n'admettait pas que nous autres enfants parlions la bouche pleine, comme il tenait à ce que nous mangions avec trois doigts seulement : le pouce, l'index et le majeur.
Doué d'un sens inné de l'observation et sans avoir jamais fréquenté les bancs d'une école, ni vécu assez longtemps dans un milieu équilibré, il avait instinctivement compris que l'éducation d'un enfant commence dans la famille d'abord.
Comme un fil d'Ariane, les conseils qu'il me prodiguait me permirent de suivre sans encombre le chemin tracé et d'acquérir les outils nécessaires pour faire face aux épreuves de la vie ».

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