"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce troisième volume des OEuvres de Guido Buzzelli enchaîne les visions d'horreur et de jubilation. Les vacances ; les sorties au cirque, au cinéma ou au musée ; les randonnées champêtres ; les instituts pour jeunes filles de bonne famille ; la plage ; les aéroports ; les cimetières ; tous les lieux publics fréquentés par les masses accueillent de véritables transports en commun : copulations furieuses accompagnées d'actes de torture et de bouffonnerie ; femmes nues mutilées ;
Anges déchus possédés par des démons, taureaux embrochant des matadors en jarretelles - stupre, furie et Grand Guignol sont au rendez-vous à tous les étages. Avec un trait digne des maîtres italiens de la Renaissance, Guido Buzzelli s'en donne à coeur joie pour restituer la comédie humaine dans son expression la plus crue.
Sous son pinceau, les faux-semblants s'annulent, les bonnes manières s'oublient, les limites entre les milieux, les générations et les espèces humaine et animale s'effacent.
Débarrassée de son vernis de culture et de politesse, la société apparaît pour ce qu'elle est : une foire d'empoigne au sens propre du terme.
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