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Le 10 juillet 1911, les coureurs du Tour de France affrontent pour la première fois les pentes du col du Galibier. À 2?556 mètres d'altitude, Émile Georget s'engouffre sous le tunnel sommital. Il ouvre un palmarès où figureront les plus grands noms du cyclisme. Entre Savoie et Hautes-Alpes, le Galibier restera le sommet du Tour jusqu'en 1938. Le col-géant, dont le tracé a évolué avec le temps, est une scène de théâtre où les coureurs ont un surnom avant d'avoir un nom : «le Serrurier de Malakoff?», «la Ficelle», «l'Écureuil», «le Sellier de Florennes», «le Bouledogue», «la Souris», «le Chamois de Cumiana», «la Puce de Torre-lavega»... Gravi tantôt sous le soleil de juillet qui «framboise les glaciers de la Meije», tantôt sous le déluge, la pluie, la neige qui transforment la route en un cloaque de boue, le Galibier est alors digne d'une tragédie. N'y voit-on pas le maillot jaune André Leducq pleurer au bord de la route suite à deux chutes survenues près de Valloire en 1930, ou encore le coureur espagnol Francesco Cepeda décéder après une chute dans la descente du Lautaret en 1935 ?
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