"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au commencement leur ciel est blanc. Ils portent un prénom de légende. Leur bonne étoile brille parmi des milliards. Roméo est beau et solaire, il grandit en pleine lumière. Tristan lui, est lunaire et douloureux, il grandit à l'ombre de sa tristesse. Quand ils ont vingt ans et des poussières d'étoiles, Roméo pousse les portes dorées du monde, Tristan lui, préfère n'ouvrir que les fenêtres écaillées de la nature. Leur chemin astral et contraire brille parmi des milliards. Ils sont le jour et la nuit. Le destin va les réunir. Quand leurs lignes de vie se croisent, leurs lignes de coeur s'enlacent et s'enflamment. Quand leurs lignes de chance se déchirent, ils se tiennent la main pour ne pas tomber. L'amour absolu sera la seule trace de leur passage sur terre.
« Nos âmes pures », de Jean-Christophe Galiègue, est un roman. Mais alors un roman hors du commun, inclassable – mais pourquoi faut-il être « classé » ? Appellerait-on « roman » un long poème ? Ou alors un « roman-poème »… c’est la facture particulière et rare d’un auteur rare. Un roman-poème, qui déploie des fragments poétiques entrelacés, éclats de deux vies, l’une sombre et l’autre lumineuse, depuis l’enfance, celle de Tristan et celle de Roméo. Leurs deux prénoms de légende vont fusionner dans un amour partagé jusqu’à l’éternité, l’amour que se portent deux « âmes pures ».
Vous l’aurez compris, j’ai aimé ce texte à nul autre pareil comme j’avais aimé cet autre livre de Jean-Christophe Galiègue, « Un cœur indestructible », récompensé en novembre dernier du Prix du Roman Gay dans la catégorie Roman poétique.
Avez-vous jamais lu un « roman poétique » ? Un texte dont chaque phrase est capable de vous chavirer le cœur et l’âme, de vous éblouir, de vous émerveiller ? Eh bien pour moi, c’est le second que je lis, du même auteur…
Une couverture toute de ciel et de légers nuages blancs et, dessous, on imagine des arbres.
Voici quelques lignes que j’emprunte à « Nos âmes pures » pour vous, qui disent l’amour en cette journée de l’Amour, l’amour que Tristan porte à Roméo, parmi tant d’autres pages merveilleuses qui disent cet amour :
« Nous, ce sera toujours toi d’abord. Ce sera toujours cette primauté que je te donne sur moi, non pas parce qu’elle m’efface et me fait renoncer à toute existence et à toute lumière, mais parce qu’elle me baptise, m’élève et m’accomplit. Parce qu’elle me complète et me parfait. Parce qu’elle comble cette part de moi, inachevée et sombre. Cette part de nuit qui est en moi ne connaît pas d’aurore et qui grâce à ton soleil la voit se lever au pays neigeux de mon âme. Grâce à toi, je sais de l’aurore le feu et la joie. Je sais aussi du crépuscule la couleur et les promesses. Nous, ce sera toujours toi qui es venu à moi du fond des temps et qui me donnes la lumière de jour en jour. Nous, ce sera toujours toi qui me précèdes comme l’air précède le souffle, comme l’apaisement précède la paix. Nous, ce sera toujours toi d’abord pour que je sois né pour t’aimer.»
Et si c’était une histoire vraie ?...
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