Au fil d'une écriture d'une grande sensibilité, Maryse Barbance nous fait pénétrer dans l'univers de Florence aux prises avec un cancer du sein. Des interrogations surgissent inévitablement. Au-delà des inévitables questions médicales, c'est toute la vie qui se trouve remise en question: que signifie grandir? aimer? comment compose-t-on avec son passé? etc. Le cheminement intérieur de Florence trouvera un écho chez toutes les femmes qui voient se dessiner le spectre du cancer du sein. L'épreuve de la maladie ne laisse personne indemne. La vie ne peut plus être la même. Si beaucoup de choses échappent à la personne malade, cette esquive peut pourtant être salutaire dans la mesure où elle est ouverture sur autre chose, l'imprévu, l'imprévisible. Le roman se clôt sur ce message d'espoir. Nénuphar se déroule entre le Québec et la France, avec une évocation de Lisbonne. Pourquoi ce titre? Parce que, dit l'auteure, le mot s'est imposé au fil de la plume pour désigner le sein et son cancer.
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