"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A l'orée du troisième millénaire, un homme marche dans les nuits de Paris. Il s'appelle Ignace Capel, il est seul, il délire : la mort de Dieu a rendu fou ce professeur de philosophie qu'un ultime éclat a exclu de l'institution scolaire et condamné à vivre sous surveillance psychiatrique.
En proie à ses chimères, la tête résonnant des madrigaux de Gesualdo dont le destin le hante, ce somnambule du passé s'abandonne, nuit après nuit, sur les quais de la Seine, dans les églises ou dans les bars, à ses rêves d'extase. Interné à Sainte-Anne, il s'en évade pour mettre le feu à Beaubourg, allumant ainsi "le grand incendie de 1994", sa dernière adresse à l'humanité.
Crépusculaire, apocalyptique, «Morbidezza» convoque une langue violente et impudique où le blasphème le dispute à la transe.
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