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Avant toute publication, le manuscrit (titré Chiens méchants) a remporté le Grand Prix du scénario WriteMovies, attribué par une entreprise cinématographique basée à Los Angeles.
Voilà comment les deux préfaciers ont souhaité parler de ce livre :
Préface de Claude Mesplède : Tout au long de ce remarquable récit, Gilles Warembourg, par l'intermédiaire de son protagoniste, s'interroge en permanence sur le Mal. Est-il inscrit dans le coeur des hommes ? Et l'enquête criminelle se double d'une quête philosophique qui interpelle et pose question.
Claude Mesplède, Critique littéraire, Historien de littérature policière, Directeur de collection, Écrivain Préface d'Alexander Ross : Un regard ravageur sur les effets de la violence institutionnelle sur la psyché humaine. Dans un style qui rappelle Beckett et Camus, Gilles Warembourg a écrit un roman puissant et émouvant : une lecture incontournable, en ces temps opportuns, pour tous ceux qui cherchent à s'engager avec le présent plutôt que de l'éviter.
Alexander Ross, Producer in Hollywood, Represented by TalentScout Management of Beverly Hills, Member of the British Academy of Film and Television Arts, Président of WriteMovies et de RossWWmedia Cies, Consultant to the National Academy of Writing of Great Britain.
Le scénario :
Georges Courcelles, après trois années passées dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, retrouve le village de Neu-Cappel où il était instituteur avant sa déportation. Et alors qu'une banderole souhaite « bienvenue à Georges, notre instituteur », celui-ci se souvient de son arrestation « . en pleine leçon par ces deux policiers français revenant de leur perquisition. Je vois encore le regard glacial du gradé portant avec ostentation la pile des ''Humanité'' clandestines découvertes chez moi. J'avais rangé mes affaires devant la classe silencieuse, serré une à une la main de mes dix-sept élèves ; puis, juste pour rompre le silence, j'avais prononcé un dernier mensonge : « Ne vous inquiétez pas les enfants, votre maître va bientôt revenir ».
Georges, l'humaniste militant, détruit par ce qu'il a vu durant sa captivité, a bien de la peine à supporter les petites mesquineries des gens du village, leurs rivalités de pouvoir et autres jalousies. Il assiste même à l'expulsion de Noël, un vieillard mauvais payeur que Marcelle, sa logeuse, refuse de garder. Ce mauvais geste ne porte pas chance à la riche propriétaire. On la retrouve un peu plus tard morte, assassinée. Soupçonné par les gendarmes, Georges avoue le crime. Bien sûr, il est innocent et la conclusion de l'enquête fera revivre les comportements odieux de certains Français durant l'occupation et les terrifiantes expériences menées à Auschwitz par le sinistre docteur Mengele.
Un roman noir où flottent les arômes douceâtres du terroir flamand, relevés par les exhalaisons du mal radical.
Le propos défendu :
« C'est donc cela, la paix ? Rien que la haine qui chuchote ? » A travers son héros meurtri, humaniste et érudit, Gilles Warembourg nous livre une réflexion sur le mal : est-il inscrit dans le coeur des hommes ? Sa conclusion est soumise au lecteur dont la réflexion est sollicitée. Dans le cadre de la Flandre traditionnelle, le roman évoque aussi la religion et les théodicées. « La vieille Augustine croyait penser en pensant croire. » Pour répondre à ces questions, il convoque les philosophes de la bibliothèque de monsieur Georges. Le propos philosophique est alimenté par le profond sentiment de culpabilité de l'instituteur qui ne peut exprimer son expérience à Auschwitz-Birkenau.
Mais Gilles Warembourg n'opte pas pour l'essai : les éléments romanesques (crime impossible, secrets et intrigues) accompagnent et nourrissent son propos. Sur le chapitre philosophique comme fictionnel, le lecteur trouvera des réponses au terme de ce roman au risque de ne pas en sortir indemne. « Si la folie se reconnaît à l'incapacité de vivre avec les autres, alors je suis devenu fou. »
Un des livres les plus important de ma vie !!!!!!
Monsieur Georges, lisez Monsieur Georges... Je ne pensais pas qu'on pouvait écrire comme cela... Qu'on pouvait embrasser le monde comme cela... Gilles est un homme, un humaniste... Lisez le c'est tout... Mais attendez-vous à vivre une aventure qui vous emmènera au cœur des ténèbres de l'homme, à la racine du Mal. Mal que Gilles essaye de décortiquer, durant une période où il s'était repandu sur le vaste monde 1939-1945 Et ses réponses iront bien au-delà des philosophes classiques, marqués par la foi religieuse...
David essaye aussi de nous parler simplement par l'intermédiaire d'un style littéraire classique : le Polar.
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