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"Une maman écrit au président de la République, monsieur François Hollande?; « destination naturelle », car sa raison ne pouvait se plier à l'incompréhensible.
Enfant, elle connut maltraitance et violence psychologique parentale. Sa mère et son ami l'expert n'hésitant pas à recourir aux faux témoignages face à la justice. Ils ont assassiné une grande partie de sa vie. Finalement, après de longues années à errer dans sa tête comme dans les rues, elle trouva l'apaisement et devint maman à son tour.
C'est alors que son enfant, à l'école maternelle de son petit village, subit la maltraitance psychologique de son institutrice et le harcèlement de ses pairs. « Elle n'était pas une distributrice de poux comme il existe des distributeurs de bonbons ». La phrase était belle, l'enfant se devait d'en informer personnellement ses parents. Elle venait de répondre à la question « Pourquoi ne rentres-tu pas dans la lecture ? ». Elle développa une phobie scolaire non prise en charge. D'hospitalisation en hospitalisation, de placement en placement, où elle fut sexuellement agressée, la petite tomba dans un impossible à vivre et sa maman aussi.
La maman, pour défendre les droits de son enfant, se mit à l'écriture. « Tolérée, mais intolérable » à l'inspecteur de l'éducation nationale?; mais sa lettre se retrouva au perron de l'école, alors elle écrivit sa fiction, « dignité bilboquet » et, enfin, au cours d'une hospitalisation, faute de soins, de considération, « destination naturelle ». Elle porta plainte pour suspicion de maltraitance sur son enfant auprès du procureur de sa région un an plus tard. Plainte morte, aucune réponse, même pas un classement sans suite. La maman ne pouvait continuer de défendre la dignité de son enfant, il manquait un papier. Une justice qui la faucha en chemin. « Pourra-t-on un jour, en France, porter plainte envers une institutrice maltraitante, sans que l'éducation nationale se sente salie ? » Avec sa mise sous curatelle renforcée, la maman n'a pas pu entrer sur le marché du travail. Quelque chose était mort en elle. Toutefois, en mai 2010, elle se trouvait en master I de gérontopsychologie clinique à l'université de Toulouse, mais tout s'arrêta net avec la violence psychologique infligée à sa petite. Sa vie professionnelle est d'une pauvreté insoutenable."
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