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Voyageuse, la "langue-Butor" se teinte d'autres idiomes, d'autres pensées, d'autres visions de la langue et du monde. "A la frontière, ou l'art des passages" est le premier ouvrage à approfondir, dans sa dernière partie, les déplacements qu'instaure cette langue, et ce que chacun d'eux implique de traversée, de "trans"-port - voire de "trans"-gression -, depuis les liens qui se sont tissés, au fil des périples et des années, entre les enjeux littéraires de l'oeuvre butorienne et la culture japonaise. La deuxième partie s'intéresse, elle, aux liens que cette oeuvre a noués au fil des pages avec les problématiques de l'esthétique cinématographique et l'idée d'image en tant que lieu de transit. Cette partie met ainsi l'accent sur les rapports qu'entretient la "langue-Butor" (inscrite entre "fabula" et philosophie) avec les arts visuels, et à travers lesquels l'écrivain travaille à donner une configuration neuve à la notion de "littérature". Surtout, "A la frontière, ou l'art des passages", offre au lecteur la première contribution critique de Michel Butor sur le cinéma. Elle est accompagnée d'une intervention de l'écrivaine japonaise Itoyama Akiko, évoquant les souvenirs de sa rencontre avec l'écrivain, l'un de ses maîtres en littérature. Enfin, ces textes s'ouvrent sur les propos du professeur Shimizu Toru, premier traducteur japonais de Michel Butor.
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