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Le football ne rallie pas toujours les foules... et s'attire parfois des ennemis dangereux Le foot est en danger. L'Euro 2008 commence dans quelques semaines quand on découvre les restes d'un cadavre sous le Stade de Genève. Peu après, des spectateurs sont empoisonnés en se ravitaillant dans les buvettes du même stade. Comme si le lieu était maudit, le mal s'étend. La psychose s'installe dans tout le quartier. Les instances supérieures de l'Euro hésitent à maintenir les matches prévus dans la cité de Calvin. On craint que le mal mystérieux n'atteigne des joueurs illustres attendus sur la pelouse genevoise. Après le fric et la politique, la chimie pourrait-elle à son tour intoxiquer le foot et, partant, l'Euro 2008 ?
C'est un Corinne Jaquet d'un tout nouveau genre. L'auteur conserve sa passion pour Genève et son histoire, mais laisse un peu de côté sa série sur les quartiers de la ville. Épouse et mère de footballeurs, elle dévoile ici son amour pour le ballon rond en nous embarquant dans une partie de vie et de mort, dont le seul arbitre est la vérité.
Un roman policier bien ficelé, à l'intrigue passionnante. À ne pas manquer.
À PROPOS DE L'AUTEUR Politologue de formation, ancienne chroniqueuse judiciaire, Corinne Jaquet aime se dire "journaliste campagne" depuis qu'elle a créé en 1996 le journal de sa commune qu'elle gère au quotidien à côté de son activité de romancière. C'est sans doute ce journalisme "à échelle humaine" qui nourrit ses romans de figures réalistes.
EXTRAIT Les arbitres sont des gens curieux.
Seuls dans leur camp, ils courent autant que les autres après un ballon qu´ils ne touchent jamais, passent la moitié de leur temps à se mettre le public à dos, se font insulter.
Les arbitres sont un excellent exutoire pour toutes les déceptions. En fait, les arbitres ont un rôle social très important. Contre eux on se défoule, grâce à eux on a un coupable à maudire.
« Joli, match, dit-on, mais mal arbitré... » Mireille piétine dans la tribune. Plus le match est important, plus on met de temps à quitter sa place.
Surtout de ce côté. Mais si Mireille aime s´asseoir à quelques mètres du clan des supporters, c´est d´abord parce que sa carte de membre du club lui en donne le droit, ensuite parce que c´est comme ça qu´elle vit les matches, qu´elle les a toujours vécus.
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