"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il n'y avait pas beaucoup de Français à Moscou en ces années terribles 1943-1945. Reste-t-il parmi eux des survivants ? Peut-être aucun. Si, pourtant. Martin, qui raconte. L'hiver, la guerre, la pénurie, l'angoisse, la soumission. On s'y attendait. Mais aussi l'imprévisible. L'incroyable tout à coup. " Un tireur de ficelles caché quelque part ? " Une Providence ? " Le mur le plus solide a toujours un trou par où passe le rat. Dans les images que Martin fait renaître ou recompose, on voit se ruer l'Armée rouge, lâcher pied l'armée brune, errer les déportés, rôder les réfugiés. On voit Thorez le paisible et ses fidèles impatients qui attendent leur heure, on voit de Gaulle, la cigarette aux doigts, et Staline, la pipe au bec, arpenter côte à côte les salles du Kremlin en se considérant de loin. On voit Martin essayer de comprendre qui a voulu ce qui est arrivé. Est-ce Satan qui conduit le bal ? La folie des hommes ? La volonté d'un démiurge ? " Perversion d'ici-bas ou sanction du Très-Haut ? " Il faut garder le coeur léger, dirait Candide.
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