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Marie-Claire Une enfance de bergère orpheline, en Sologne, au début de la III° République... Le petit peuple prend la parole, servi par la sincérité, la simplicité de l'auteur. Une émotion inoubliable. L'Atelier de Marie-Claire En 1920, dix ans après le triomphe de Marie-Claire, Marguerite Audoux donnait une suite à son roman. L'Atelier de Marie-Claire dépeint la vie quotidienne de la bergère solognote, devenue adolescente et montée à Paris pour apprendre le métier de couturière. La solitude, la misère, le mal y sont évoqués avec la même bouleversante économie de moyens que dans Marie-Claire. Marguerite Audoux prend, ici, la parole au nom du prolétariat des villes, après l'avoir prise au nom de celui des campagnes. La guerre de 1914-1918 ayant changé les mentalités et la mode s'étant détournée de l'auteur, ce deuxième roman n'obtint pas le succès du premier. On sait, aujourd'hui, que « l'Atelier de Marie-Claire » est un chef-d'oeuvre au même titre que Marie-Claire, et qu'il en est indissociable.
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