« Le vent s'est engouffré dans le marabout, et le pilier central s'est effondré sur un côté. Marie saisit ses lunettes de natation, parce que le vent projette un sable froid qui rentre dans les yeux et la bouche et fait crisser des dents. » Marche funèbre, ce sont 50 femmes parties affronter les dunes du désert émirien. Le commandant Abdelaziz, à quelques semaines du mariage de sa fille unique, mène une enquête douloureuse qui le happe dans la spirale de son propre passé. Les rapports singulièrement tribaux des grandes familles locales, et des fermiers du désert abreuvés de principes ancestraux, compliquent l'enquête. Sur fond d'épreuves sportives, le roman croque les haines et les ambitions personnelles des personnages.
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