"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au village, on disait de cette famille qu'elle était étrange, que l'eau leur obéissait et que les catastrophes arrivaient par eux. Et puis, il y eut l'incendie et tout rentra dans l'ordre. Aujourd'hui, le fils est revenu avec l'envie de régler ses comptes. Il a amené avec lui la pluie qui ravage tout, car lui aussi, dit-on, sait converser avec l'eau. Maintenant il se cache au coeur de la nature, quelque part près du village, voulant se faire oublier et une gamine a décidé de lui venir en aide. Mais pour les hommes du village, la traque est ouverte et ne s'arrêtera que quand cette affaire sera définitivement réglée...
Avec ce premier roman qui se lit d'une traite, Patrick Coudreau nous invite dans un univers littéraire plein de suspense, de poésie et de magie.
Ce roman est d'abord une réelle mise en abîme de la bêtise humaine. L'histoire d'une famille persécutée jusqu'au drame et puis le retour d'un petit garçon traumatisé devenu grand sur les lieux du drame, retour faisant de nouveau émerger les comportements odieux des auteurs du premier drame.
Le récit prend aux tripes, tient en haleine jusqu'à la fin. C'est parfois un peu répétitif mais la relation entre le personnage principal et cette jeune fille à l'enfance pas très heureuse est particulièrement touchante et bien décrite par l'auteur.
Je suis resté un peu plus perplexe sur cette histoire de magie, il y a un intérêt pour l'histoire puisque cette croyance sert un peu d'excuse aux villageois mais sur le côté véritable des pouvoirs qui vient donner un côté conte fantastique au récit, je suis plus mitigé, cela m'a un peu décontenancé par moment. Par ailleurs, la fin est un peu banal mais à la limite pourquoi pas, elle est maîtrisée et compréhensible c'est peut être mieux qu'une fin un peu trop hors sol.
Il n'empêche que cela reste un roman agréable à lire, bien écrit, le lecteur ressent des émotions, s'énerve face à la stupidité dont font parfois preuves les êtres humains. Une découverte intéressante et un style certain, l'auteur est à suivre.
Mathias est de retour dans son village natal, dans lequel il n’est clairement pas le bienvenu. Ses premières intentions sont mises à mal, et il est contraint de fuir. Commence alors une chasse à l’homme au cœur de la campagne environnante.
Par moments, on pourrait croire que l’action se déroule à une autre époque, un siècle où les querelles entre villageois avaient encore cours, et où les comptes se réglaient sans l’intervention d’un juge.
Mais on est vite remis dans le contexte : c’est bien aujourd’hui que cette histoire se passe. Une fuite en forêt, sur fond de xénophobie, jalousie, vengeance… des sentiments qui malheureusement sont intemporels…
Une histoire qui se lit comme un conte. Un hommage à la nature, magique et poétique. L’intrigue est courte, et sans grand rebondissement, mais j’ai été charmée par le style d’écriture, la simplicité des relations entre les personnages. Je me suis laissée porter, au fil de l’eau…
Une agréable parenthèse, à lire pour s’échapper des tumultes de sa vie quotidienne.
Une réflexion sur la bêtise humaine à l’état pur où la violence enfouie au plus profond de l’homme ressurgit à la moindre occasion. La haine des hommes contre le désir de venger sa famille. Un récit qui nous tient en haleine du début à la fin. Mais la fin justement, un peu décevante. Trop convenue et prévisible. Dommage. Le récit était bon. Je recommande tout de même, pour le récit dans son ensemble.
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