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Ma guerre ; de la Rochelle à Dachau

Couverture du livre « Ma guerre ; de la Rochelle à Dachau » de Tiburce Oger et G.P. Gautier aux éditions Rue De Sevres
Résumé:

Voici le témoignage de Guy-Pierre Gautier, grand-père de l'auteur, survivant de Dachau. Engagé en 1943 dans la brigade « Liberté » des francs-tireurs et partisans de La Rochelle, il s'emploie à des sabotages de voies ferrées et au renseignement. La bravoure côtoie l'insouciance. A l'arrestation... Voir plus

Voici le témoignage de Guy-Pierre Gautier, grand-père de l'auteur, survivant de Dachau. Engagé en 1943 dans la brigade « Liberté » des francs-tireurs et partisans de La Rochelle, il s'emploie à des sabotages de voies ferrées et au renseignement. La bravoure côtoie l'insouciance. A l'arrestation du réseau, les difficultés commencent avec les interrogatoires par la gestapo, une mutinerie de la prison d'Eysses, les fusillés. Le cauchemar s'installe lors du voyage infernal en wagons à bestiaux jusqu'à Dachau. Le courage masque alors à peine la frayeur. Le récit poignant d'un survivant, jour après jour, souffrance après souffrance, jusqu'à l'apparition de la silhouette immense d'un gi américain qui annonce la fin du cauchemar le 30 avril 1945.

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Avis (2)

  • 8 mai 2015, à La Roche-Sur-Yon, Guy-Pierre Gauthier reçoit la Légion d’honneur, l’occasion pour lui de se remémorer son engagement dans la résistance et les conséquences que cet engagement a eu sur sa vie. Tiburge Oger raconte dans cette BD l’histoire vraie de son grand-père maternel.

    C’est...
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    8 mai 2015, à La Roche-Sur-Yon, Guy-Pierre Gauthier reçoit la Légion d’honneur, l’occasion pour lui de se remémorer son engagement dans la résistance et les conséquences que cet engagement a eu sur sa vie. Tiburge Oger raconte dans cette BD l’histoire vraie de son grand-père maternel.

    C’est un récit très réaliste avec un contexte historique vraiment bien retranscrit. Il n’y a pas de pathos mais beaucoup d’émotion et de sensibilité dans cette BD. J’ai apprécié le style de Tiburce Oger qui a réussi à mettre en image un témoignage fort. C’est aussi un bel hommage à son grand-père. Coup de cœur !

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  • Le 8 mai 2015, Guy-Pierre Gautier est élevé à la dignité de Chevalier de la Légion d'Honneur eu égard à son comportement pendant la guerre de 39/45. Son petit-fils, Tiburce Oger dessine la vie que lui raconte son grand-père. Guy-Pierre est né en 1924 à Saintes. Pendant la guerre, il imprime et...
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    Le 8 mai 2015, Guy-Pierre Gautier est élevé à la dignité de Chevalier de la Légion d'Honneur eu égard à son comportement pendant la guerre de 39/45. Son petit-fils, Tiburce Oger dessine la vie que lui raconte son grand-père. Guy-Pierre est né en 1924 à Saintes. Pendant la guerre, il imprime et distribue des tracts puis participe avec son réseau à diverses actions de terrorisme comme disait l'occupant d'alors : déraillement de trains, incendie de dépôts de bois destinés aux Allemands, de dépôts d'armes. Il finit par être arrêté et déporté à Dachau où il vivra les heures les plus terribles de sa vie d'homme tant l'humanité est niée dans le camp.

    J'aime bien les récits en bande dessinée des descendants des résistants et/ou prisonniers des guerres. Tardi l'a superbement fait avec Stalag IIB, Marc Lévy -et oui- également dans Les enfants de la liberté mis en images par Alain Grand, L'île des Justes de Stéphane Piatzsek et Espé et évidemment Art Spiegelman dans Maus... Je trouve que la BD apporte un plus, notamment celui de parler à un public plus large et plus jeune que le récit ou la biographie. Les survivants de la guerre ne seront bientôt plus de ce monde et il ne faudrait pas que ces disparitions fassent oublier l'horreur et que certaines thèses négationnistes enflent exagérément.

    Dans cet album, Tiburce Oger raconte la vie simple de son grand-père, ce jeune communiste qui, dès 16 ans s'est retrouvé porteur de messages puis, très vite au sein d'un réseau de résistants. Ensuite, les actions anti-occupants et l'arrestation. Il n'élude pas. Les dessins sont parlants, parfois durs mais nécessaires. Il ne parle pas de la Shoah, puisque Guy-Pierre n'était pas avec des juifs dans les camps mais avec des communistes, des prisonniers politiques. Les conditions sont assez similaires et si, à juste titre, on a beaucoup parlé des camps de la mort pour les juifs, il ne faut pas oublier ceux qui ont résisté et qui ont été arrêtés, torturés et déportés. Comme le dit Guy-Pierre, les blessures physiques se soignent, mais 70 ans après les faits, il cauchemarde toujours, les blessures psychologiques ne se referment pas.

    Bande dessinée à mettre entre les mains des jeunes adolescents, ce qui permettra de provoquer des questions et des discussions autour de la barbarie, de l'intolérance et des théories raciales.

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