«L'Or est un roman solitaire. Sa notoriété n'est pourtant pas en cause. Depuis sa parution en 1925, il demeure un des textes les plus lus de Cendrars, avec quelques poèmes (la Prose du Transsibérien, surtout), Moravagine ou Bourlinguer. De son auteur, beaucoup ne connaissent même que lui. À tort ou à raison, certains y prennent l'idée d'un romancier vif et pressé, courant droit au but, plus soucieux de faits que de signes, préférant les voyages aux recherches formelles. Un moderne, sans doute, puisqu'il le revendique haut et fort, mais alors de l'aventure plus que de l'écriture. Et c'est là que le bât blesse un peu. Si L'Or est loin d'être un roman méconnu, cette réussite, jusqu'à un certain point, s'est retournée contre Cendrars. Elle a favorisé chez plus d'un lecteur une sorte d'arrêt sur légende. [...]» Claude Leroy.
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