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La longue route est d'abord l'histoire de dix mois passés seul entre mers et ciels, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux, les étoiles... C'est un tour du monde et demi avec l'eau qui, "selon le vent, selon le ciel, selon que le couchant était rouge ou gris, gronde, murmure, chante ou bruisse sur la carène". C'est l'audace calculée et prudente d'un marin hors série qui a décidé d'aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour câline ou rugissante comme un fauve ; c'est le plus long voyage en solitaire, 37 455 milles (69 367 kilomètres), sans toucher terre.
Mais La longue route, c'est aussi le temps de réfléchir. "Quand on a côtoyé si longtemps les grandes étendues jusqu'aux étoiles, plus loin que les étoiles, on revient avec d'autres yeux... Partir de Plymouth pour revenir à Plymouth, c'est devenu au fil des temps comme partir de nulle part pour revenir nulle part". Après avoir bouclé la boucle, c'est le refus instinctif de regagner l'Europe et sa civilisation en continuant la course, puis, dans le Pacifique à la recherche de "l'île", la révolte consciente face aux fausses valeurs du monde moderne.
La longue route, c'est un chant, un poème à la mer, où l'homme, son bateau, les éléments se pénètrent et vibrent à l'unisson.
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