"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 8 juin 1993, René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, organisateur de la rafle du Vél d'Hiv, est assassiné par Christian Didier. Aussitôt le crime perpétré, ce dernier convoque la presse et revendique crânement son geste.
Mais qui est Christian Didier ? Un justicier souhaitant venger des milliers d'innocents ? Un illuminé en proie à des hallucinations ? Un individu manipulé depuis le plus haut sommet de l'État ? Ou simplement un écrivain raté, en mal de reconnaissance et prêt à tout pour faire connaître son oeuvre ?
Pour échapper à sa vacuité, à sa transparence, ce passionné de poésie, grand admirateur de Rimbaud, multipliera les actes extravagants, jusqu'au plus fatal. Dans ce roman écrit à la première personne, très librement inspiré de faits vrais, Jeanne Auzas sonde les pensées et le coeur d'un rêveur au narcissisme exacerbé, d'un homme fragile et singulier qui cherche à sortir d'un anonymat devenu insupportable à ses yeux - ce en quoi il préfigure l'« homme d'aujourd'hui ».
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