La bioéthique a fait son entrée en France en 1982 avec la naissance des premiers bébés éprouvettes. En réalité, il s'agit d'une réflexion morale portant sur tous les nouveaux pouvoirs que la biologie donne à notre société. Elle recouvre un champ varié de questions, allant du début de la vie humaine jusqu'à sa fin, en passant par les greffes d'organes et les neurosciences. Elle s'est organisée en France dans des centres et des comités d'éthique biomédicale, dont le plus connu est le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé. Désormais, des lois encadrent ces pratiques dont certaines sont devenues courantes. Mais de nombreuses questions morales pratiques se posent aux patients, aux familles et aux médecins. Avec quels repères s'orienter ? La réflexion philosophique et théologique, la connaissance de l'enseignement de l'Eglise, la prudence médicale peuvent-elles conjuguer leurs apports ? Telle est l'horizon sur lequel Yves de Gentil-Baichis interroge Olivier de Dinechin, jésuite et théologien, qui a suivi pas à pas les développements de la bioéthique depuis vingt ans, dans des postes de responsabilité et de conseil. A un moment où l'on s'apprête en France à réviser les lois sur la bioéthique, ce livre donne le point de vue catholique sur la question.
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