"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La fascination de Gertrude Lowthian Bell pour l'Orient naît lors de longues et luxueuses vacances en Perse, à l'âge de 24 ans. Après un premier séjour à Jérusalem, en 1900, où elle apprend l'arabe et inaugure ses expéditions « illégales », elle prend des cours d'archéologie antique à Paris, avec le professeur Salomon Reinach. L'expédition de 1905 en Syrie est une forme de travaux pratiques d'apprentie archéologue, à la découverte de la Syrie chrétienne d'avant l'Islam, et bien plus encore, car elle s'intéresse à toutes les populations et croyances dispersées à travers la Syrie, dont celles des sectes minoritaires (yézidis, ismaéliens.). Miss Bell considère que l'histoire des civilisations est comme « la succession ininterrompue des flux et reflux de la mer, qui d'allers en retours abandonne sur le rivage les marques des plus hautes marées ». Ses multiples découvertes de sites abandonnés depuis douze siècles (début de l'Hégire) la mènent à la conclusion que les premiers chrétiens « ont vécu dans le confort et la sécurité. Nulle part leurs contemporains ne connurent un tel bien-être. Mais l'invasion musulmane les a balayés de la surface de la terre. » Dans notre précédent travail Ainsi finissent les empires (L'Harmattan, 2021), nous pouvons suivre l'exploration de la Mésopotamie que miss Bell réalisa en 1909.
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