"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« En l'écoutant, je ne pus m'empêcher de penser à mes cauchemars de la nuit précédente, à l'hôtel. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Serais-je responsable de cet accident et de la mort du capitaine ? Je n'avais rien fait pour attiser mes vieux démons, ni raviver mon pouvoir maléfique ; certes, ce capitaine ne m'aimait pas, et je le lui rendais bien. Mais de là à souhaiter sa mort ! Non, je ne voulais pas culpabiliser, j'étais complètement innocent. C'est uniquement la fatalité qui avait déstabilisé l'avion et provoqué ces deux morts... » Tuer par la pensée, sur la simple formulation d'un voeu : tel est le pouvoir effrayant de cet homme ordinaire qu'est Pierre Arnal. Un « don » qui suscite d'abord un sentiment de toute-puissance, de satisfaction à pouvoir se débarrasser impunément de ses ennemis. Pourtant, avec la maturité, par vagues surgissent responsabilité et culpabilité qui poussent à se contenir et à chercher la source de cette faculté. Un mouvement intérieur et une quête identitaire décrits par le héros maudit de ce roman où l'ambiance fantastique se fait discrète pour mieux laisser place à ces thèmes que sont la maîtrise de soi et la justice, la solitude des êtres à part et la rédemption.
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