L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Nul ne voulait savoir ce qu'il était venu faire au village.
On observait cette silhouette sur la plage, elle jouait parfois avec les enfants. elle était ainsi qu'un bois échoué entre dunes et pins, une épave apportée par l'océan ou le vent, qu'ils ne manqueraient pas de reprendre à la prochaine tempête ou au changement de saison. l'espagne n'était pas loin. la guerre, quoi, la guerre ? . le moment venu, c'est sûr, cet homme prendrait la parole pour dire que ce village avait été son port d'attente, qu'il y avait, ailleurs, des assassins, et que s'il lui fallait mourir comme une bête ou un martyr, ce serait là-bas.
Voilà. l'étranger s'en irait, la vie pourrait reprendre, l'océan s'allongerait dans son écume, les pins composeraient au vent la chanson du réfugié, dont le refrain, plus tard, se ferait berceuse. pour un enfant qui serait enfin venu. son enfant confié aux pins, dunes, vagues et gens. d'ici.
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