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En Auvergne, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, le monde à la fois dur et attachant des couteliers de Thiers. Les Ventres jaunes sont la fierté de l'artisanat auvergnat. Ces hommes au savoir-faire unique ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. Maurice Pitelet, dit " Tchoucossa ", appartient à cette communauté d'artisans joyeuse et de tendance libertaire. Marié à Hortense, père comblé de trois garçons, il souhaite transmettre le flambeau à l'un de ses fils. De 1883 à 1911 s'égrènent les années laborieuses de la famille Pitelet avec ses coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles, au gré de la plume malicieuse de Jean Anglade. Les Ventres jaunes ressuscite les gestes et la grandeur de ces ouvriers qui, " mariés à leur planche, beaucoup plus qu'à leur femme ", ont légué à l'Auvergne l'un de ses plus beaux emblèmes : le laguiole.
Jean Anglade décédé l'an dernier était un grand conteur. À travers ce livre, il nous fait découvrir l'Auvergne (profonde) et la ville de Thiers (capitale de la coutellerie) à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Chronique paysanne qui met en valeur ces hommes qui passent leurs journées allongés sur une planche à émouler des lames qui deviendront couteaux. Un livre riche de témoignages de l'industrie de l'époque. Débuts du syndicalisme, arrivée de l'électricité, de la SNCF. la vie rude et simple de ces hommes qui adorent leur métier. Du grand art. Témoignage vivant d'une époque révolue
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