"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On l'appelait Blanche, elle était petite-fille de charbonnier. Elle grandissait dans une vaste maison d'un pays du Sud, entourée de cousins et de tantes, mais seule, souvent, préférant la compagnie des mots à celle des gens. Gourmande d'instants précieux, de rêveries graves et de conversations défendues, elle ruminait le monde avant de le coucher sur les pages blanches d'un cahier offert par l'aïeule Mita. C'est pour cette grand-mère chérie et vieillie qu'elle ravive ses souvenirs, dans un récit tendre comme une lettre d'amour adressée au pays perdu, à l'enfance révolue.
Blanche, depuis l’enfance, entretient une relation privilégiée avec sa grand-mère, maîtresse femme assez directive.
Elle suit ses pensées et ses souvenirs pour raconter ce lien si fort, et passe d’une époque à l’autre, d’un lieu à l’autre sans plus d’explications, si bien que je me suis parfois sentie perdue.
Mais le charme a opéré malgré tout grâce à la si belle et si riche écriture d’Anne Bragance.
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