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Ignace Rough, grand magnat de la finance, invite à bord de son luxueux trois-mâts le Flamingo, une poignée de financiers experts qui forment un club très fermé sous le nom d'Union des Cinq. Ce groupe d'experts projette de se rendre maîtres du monde par un jeu spéculatif. L'ingénieur Corvin qui les accompagne, leur explique comment réussir ce beau coup. Il s'agira de profiter du passage dans notre ciel de la comète de Biéla pour déclencher un processus qui amènera la destruction de notre lune.
Paniquées, les populations seront alors à la merci de L'Union des Cinq... mais le cataclysme annoncé aura des conséquences bien inattendues.
Paru en 1925, ce court roman jubilatoire est à découvrir absolument.
En 1933, Ignace Rough, puissant homme d’affaires américain, invite à bord de son majestueux trois-mâts, le « Flamingo », quatre de ses pairs ainsi que l’ingénieur Corvin, grand spécialiste de balistique et d’astronomie. Il leur propose d’organiser un complot qui devrait les rendre immensément riches et puissants en fort peu de temps. Il leur suffirait de profiter du passage de la comète de Biela pour envoyer un tir groupé de fusées bourrées d’explosifs en direction de la lune, laquelle ne devrait pas manquer de se disloquer. Il n’en faudrait pas plus pour que la panique soit totale dans la population et que les cours des bourses du monde entier s’effondrent. Les cinq milliardaires n’auraient plus qu’à racheter pour une bouchée de pains des millions d’actions et ainsi devenir les maîtres du monde. Mais rien ne va se passer comme prévu…
« Les sept jours où le monde fut pillé » se présente comme un court roman de fantaisie, une sorte d’uchronie ou plutôt de dystopie qui tient surtout du conte philosophique dans un contexte de science-fiction à la Jules Verne ou à la Méliès. L’auteur, apparenté à l’illustre Léon Tolstoï, d’abord émigré en Angleterre et en France puis communiste de la meilleure eau stalinienne, s’est attaché à démonter les mécanismes de prise de pouvoir d’une minorité de financiers sans grande moralité, juste occupés à accroître leur fortune et à accaparer le pouvoir. Condamnation sans appel du capitalisme trouvant son apothéose dans le mondialisme. C’est par ce côté « politique » que ce récit plein de naïveté et d’erreurs astronomiques ou techniques bien excusables vu l’époque est le plus intéressant. Le lecteur remarquera également le côté visionnaire de cette fable d’une prise de pouvoir totalement illégale en vue de l’instauration (déjà) d’un nouvel ordre mondial avec gouvernement centralisé entre les mains de cette « Union des Cinq » qui aura une fin aussi courte que surprenante.
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