"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Le visage plâtré en fantôme de clown, les yeux caves, les cheveux divisés par moitiés en ailes de corbeau, en frac, culottes, bas et chaussures cyclistes, le toujours jeune Alfred descend dans les sépulcres les plus sinistres, sa chandelle verte à la main. Et il rit, comme l'homme aux joues tranchées qui ne peut cesser de rire et toujours à contretemps. [...] Et là, dans les cryptes, dans les muséums où Jarry s'introduit de nuit et prend ses aises, on marche à tâtons sur de menus ossements d'hommes ou de bestioles. Lorsqu'on a mission de déposer, sans y voir goutte, un foetus dans le bocal qui l'attend, qu'on s'oriente à tâtons sur des vertèbres géantes, des mâchoires, des croûtes de momies qui s'effritent sous les doigts, on a bien le droit de dire, en revenant au jour : je connais de la clarté et de l'ombre tout ce qu'un mort vivant peut en connaître. Et voici mes amis des ténèbres : Anne Radcliffe, Sir Horace Walpole, Lewis et Maturin. Autant avouer tout de suite, quitte à y revenir, d'autres complicités : Aloysius Bertrand, Pétrus Borel, Baudelaire - et Lautréamont.» Philippe Audouin.
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