"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand Finlay Shaw est retrouvé mort dans une pièce fermée de l'intérieur, tout laisse à penser qu'il s'agit d'un suicide. Mais Wolf, l'inspecteur principal en fuite depuis l'affaire Ragdoll et dont Shaw était le mentor, n'y croit pas une seule seconde. Il passe donc un accord avec ses anciens supérieurs pour mener une dernière enquête, avant d'être jugé pour ses crimes.
Épaulé par son ancienne partenaire, Emily Baxter, et par le détective privé Edmunds, Wolf remonte la piste jusqu'aux débuts de Shaw à la brigade criminelle : l'homme était-il aussi intègre qu'il le croyait ? Alors qu'il plonge dans les bas-fonds de la corruption policière, un seul faux pas pourrait lui coûter non seulement sa propre vie, mais aussi celle de ceux qui lui sont chers...
Le final explosif de la trilogie best-seller Ragdoll et le grand retour de l'inspecteur Wolf !
En cavale depuis la fin rocambolesque et dramatique de l’affaire « Ragdoll », William Layton-Fawkes alias « Wolf » réapparait soudain aux yeux du monde et de ses anciens collègues, qui lui en veulent beaucoup et n’ont pas décoléré contre lui. Finlay, son ami et collègue, son mentor, vient d’être retrouvé mort, une balle dans la tête chez lui, apparemment suicidé. Wolf connaissait Finlay et son épouse Maggie, il ne croit pas un seul instant au suicide. Il négocie tant bien que mal un sursis pour pouvoir mener l’enquête sur la mort de son ami, avant une inévitable inculpation et l’incarcération qui va avec. Le temps lui est compté, surtout que les collègues qui lui prêtent main forte sont aussi là pour le surveiller.
« Les Loups » est le troisième volet de ce qui forme la trilogie commencée avec « Ragdoll » et poursuivie avec « L’Appât ». Et si on peut éventuellement le lire de façon isolée et y prendre du plaisir, mais dans ce cas on passe quand même à côté d’énormément de choses. Moi qui ai lu il y a un certain temps les deux premiers tomes, et qui n’en n’avais pas un souvenir très précis, j’ai eu du mal parfois à tout bien appréhender. Les allusions aux deux affaires précédentes sont innombrables, les personnages en portent encore les stigmates et les traumatismes et rien n’est expliqué aux néophytes ! Le mieux est donc de lire les trois volumes dans l’ordre sans laisser trop de temps entre les trois. Mais si « Ragdoll » pouvait parfois paraître tortueux et rocambolesque, surtout à la fin, si « L’Appât » nous avait emmené assez loin sur le chemin de la perversité, « les Loups » est en revanche plus simple, plus clair et plus crédible. La narration est chronologiquement éclatée, d‘habitude ça a tendance à m’énerver un peu mais ici, comme les flash backs ne sont pas trop nombreux, ça passe… Et c’est dans les flash back de 1979 que se situent le nœud de l’intrigue, on le comprends somme toute assez vite : corruption, chantage, trafic de drogue, cette fois on est dans de la criminalité « de base », pas question de tueurs tordus mettant en scène des crimes spectaculaires. Le roman ne manque ni d’une petite pointe d’humour, ni d’un certain romantisme sur la fin, ce qui ne fait pas de mal. A la fin du roman, on sait que la boucle est bouclée et qu’il n’y aura probablement pas de suite. Le style de Danel Cole est de plus en plus agréable à lire, ses intrigues de plus en plus simples, accessibles, crédibles et limpides. Sans être d’une originalité folle, celle des « Loups » fonctionne tel un mécano qui se construit chapitre après chapitres et fini par enclencher ses petits engrenages l’un après l’autre. C’est un bon polar, solide et bien fichu. On n’est pas certain de vraiment croire à tout, certains hasards sont forcés, certaines procédures sont à mon avis très peu crédibles mais qu’importe, le roman passe « en force » et on se laisse emporter par la fin mouvementée des aventures de l’imprévisible et franc tireur Wolf.
Les loups est le troisième et dernier volet de la série Ragdoll.
Risque de spoils pour ceux qui n'ont pas lu les tomes précédents.
Finlay Shaw, qui venait de prendre sa retraite après une longue carrière dans la police, est retrouvé mort chez lui dans une pièce fermée de l'intérieur la nuit de la Saint-Sylvestre. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un suicide, mais Wolf est incapable de concevoir que son mentor ait pu mettre fin à ses jours et laisser Maggy, sa femme, seule. Il va conclure un accord avec ses supérieurs (il est tout de même en cavale depuis la fin de l'affaire Ragdoll) et enquêter avec l'aide de Baxter, Edmunds et Saunders. Ensemble ils vont chercher dans le passé de Fin, ressortir d'anciennes affaires et affronter les obstacles que quelqu'un s'acharne à mettre sur leur chemin.
Ce tome est plus intime que les précédents car focalisé sur les personnages plutôt que sur une enquête trépidante. Le rythme est donc plus lent mais l'humour est toujours (peut être même encore plus) présent avec des scènes hilarantes (celle du conciliabule dans les toilettes ou la présentation des avancées de l'enquête sur I-pad par exemple) et des dialogues savoureux (notamment les répliques de Wolf), bref on ne s'ennuie pas! Tous les personnages que l'on a aimé sont présents et donnent le meilleur d'eux mêmes pour trouver la vérité et nous faire rire.
Ce tome met un joli point final à cette trilogie.
Troisième opus de Ragdoll, mais peut être lu indépendamment.
En apprenant le suicide de son ami Finlay, Fawkes “Wolf” décide de réapparaître. Il se rend au domicile de celui-ci et y retrouve Maggie l’épouse de Finlay. Il y sera très vite arrêté (lire Ragdoll).
Wolf ne croit pas un seul instant au suicide de Finlay, s’est pourquoi il passe un accord avec le nouveau commissioner et meilleur ami de Finlay, Christian Bellamy. Il enquêtera sur sa mort et sera aidé par Emily Baxter, qui n’est pas très enthousiaste à cette idée, en effet à la fin du premier tome, il l’avait laissé sans nouvelle alors qu’elle été très attachée à lui.
Afin de découvrir la vérité, Wolf et Baxter devront fouiller dans le passé de Finlay, les emmenant jusqu’en 1979, lors d’une grosse affaire de trafic de drogue qui mit sur le devant de la scène non seulement Finlay, mais également Christian.
Dans cette histoire, personne n’est complètement innocent.
Plusieurs passages du roman ont une multitude de détails, mais aussi beaucoup d’humour permettant d’alléger le côté obscur de l’histoire.
On y retrouve de nombreux personnages présent dans les deux autres tomes, même si je suis heureuse de retrouver enfin Wolf, complètement absent du second tome, encore une fois cette lecture ne m’a pas transporté.
J’ai adoré la fin, qui se termine avec beaucoup d’humour.
Lecture agréable, qui permet de clore cette trilogie avec positivité, dommage qu’il ait autant de longueur inutiles.
J’ai été ravie de retrouver le dernier opus de Daniel Cole, dont le titre en anglais est révélateur de la direction que souhaite prendre l’auteur : « Endgame »… « Fin de jeu »
Un titre à double sens, qui permet à la fois de clore la trilogie, mais surtout de voir le grand retour de Wolf, inspecteur emblématique, que l’on découvrait dans Ragdoll…
Ragdoll, ce sont des bouts de chiffons assemblés, pour former une tête et un corps de poupée. Des petites poupées bien mignonnes qui font rêver les petites filles… Mais là, c’était du sordide, de l’horreur à l’état brut… ! Ragdoll, poupée de chair et de sang, une poupée composée de six personnes différentes… Un corps, six victimes… Wolf, inspecteur borderline, que nous allions perdre de vu, puisque l’intrigue se terminait par sa fuite…
L’appât faisait la part belle à Baxter, qui prenait du galon en devenant inspectrice principale, et dont le personnage allait prendre son envol, en s’étoffant et devenir la charismatique inspectrice, manquant de confiance en elle, en tout le monde, mais têtue comme une mule et surtout, essayant de s’affranchir de l’ombre de Wolf…
Daniel Cole, prend la mesure de chacun de ses personnages pour les faire enfin bosser ensemble, chacun selon son envergure, avec ses défauts et ses failles… Baxter en veut à Wolfe… Elle lui en veut à la fois de lui avoir menti, mais surtout pour avoir disparu sans jamais donner de nouvelles. Un collègue en qui elle avait entière confiance…
Sans le suicide de son ami et mentor Finlay Shaw, Wolfe ne se serait certainement pas manifesté, il lui est impossible d’y croire et il décide de mener l’enquête avec son ancienne équipe…
Daniel Cole a toujours cette plume visuelle, cinématographique, qui entre directement dans le vif de l’intrigue, sans perdre de temps. Pour autant, on sent qu’il a envie de poser les dernières cartes qu’il a en main. Il a envie d’une fin pour ses personnages, qu’il ne souhaite plus maltraiter… Comme s’il avait fait le tour avec eux, ou qu’il avait décidé de les épargner…
L’enquête est beaucoup plus personnelle, feutrée, une lenteur qui donne de la douceur dans un monde de brutes, puisque nous connaissons rapidement le coupable…
Tout le jeu consiste à prouver la culpabilité de celui-ci…
La construction est présentée de telle manière, avec l’alternance de certains chapitres entre le passé et le présent, que l’on comprend vite le pourquoi, reste le comment… Qui, sans être une révélation, nous révolte quelque peu…
Daniel Cole, nous prend par la main et nous présente ses deux personnages fétiches de manière plus intimes.
J’ai été déconcertée par la tournure que prenait l’intrigue, mais en fin de compte, je l’ai appréciée et le final, vient la clore d’une belle manière.
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