"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Olga, trente-huit ans, un mari, deux enfants. Un bel appartement à Turin, une vie faite de certitudes conjugales et de petits rituels. Quinze ans de mariage. Un après-midi d'avril, une phrase met en pièces son existence. L'homme avec qui elle voulait vieillir est devenu l'homme qui ne veut plus d'elle. Le roman d'Elena Ferrante nous embarque pour un voyage aux frontières de la folie.
Après 15 ans de vie commune, Mario quitte brutalement Olga et ses deux enfants pour Carla,une compagne plus jeune. Cette décision unilatérale plonge Olga dans une rage dépressive qu’elle mettra longtemps à surmonter. Un huit clos familial soutenu par la belle écriture de l’autrice qui nous fait partager le désarroi, les angoisses et les illusions perdues d’une femme à l’âme tourmentée qui sombre parfois dans la folie, au point de se trouver prisonnière de son appartement avec un fils malade et un chien agonisant.
le roman dissèque les retentissements chez une femme de 38 ans abandonnée du jour au lendemain par son mari.
Femme au foyer malgré de longues études, Olga, 38 ans et deux enfants, est mariée depuis 15 ans à un ingénieur auquel elle a sacrifié sa propre carrière pour l'aider à devenir cet homme important, reconnu. Mais voici qu'il l'abandonne du jour au lendemain. Le roman nous détaille les différentes qu'Olga traverse après ce départ brutal, du déni à la dépression profonde jusqu'à la reconstruction. La phase dépressive où Olga perd progressivement pied est décrite avec extrêmement de justesse et criante de vérité. La construction de l'histoire est magistrale, même si l' univers dans lequel l'histoire se déroule relève toujours des références habituelles d'Elena Ferrante.
Avis issu de :https://hanaebookreviews.wordpress.com/2016/07/30/poupee-volee-elena-ferrante/
Encore cette Ferrante me direz-vous?
Je ne peux que vous confirmer que, depuis « l’amie prodigieuse », cet auteur mystérieux(se?) à l’identité inconnue ne cessera de me m’envouter.
Je ne dois certainement pas être la seule car, face au succès de sa saga, ses œuvres précédentes comme « Poupée volée » ont été rééditées.
Vacances – chaleur – abords de Naples – côte ionienne – mer – plage – baigneurs.
A 48 ans, Leda est divorcée et pense jouir d’une liberté perdue à la naissance de ces filles qui, maintenant adultes vivent à l’étranger.
Alors en vacances sur la côte ionienne au parfums méditerranéens, elle va chaque jour lire et travailler à la plage.
Son attention est rapidement monopolisée par une famille d’habitués et, plus particulièrement, par une jeune mère, sa fille et leur poupée…
Très vite ces trois personnages l’intriguent, la fascinent, l’énervent et la dérangent.
Elle admire la grâce et la beauté de la mère, envie la complicité idyllique entre la mère et la fille et se laisse captiver par leur jeux avec la poupée.
Face à cette attraction irraisonnée, Leda provoque, s’énerve et va jusqu’à voler le jouet de l’enfant.
Tout comme Leda ignore pourquoi cette famille l’attire, j’ignore ce qui rends l’écriture de Ferrante si fascinante.
Peut être la fluidité du récit et l’aisance avec laquelle des sentiments forts y transparaissent ?
Ce roman court pourrait presque être qualifié de nouvelle. Un condensé de pensées sur la maternité, les relations mères-filles et belle famille-belle fille. Si elles ne le gèrent pas de la même façon, Leda et la jeune femme ont en commun le statut de mère.
Alors que la première interprète l’amour pour ses filles comme un carcan qui l’empêcherait de s’épanouir en tant qu’être à part entière, la seconde accepte avec bonheur cet amour fusionnel et addictif entre elle et sa fille.
L’auteur ne cherche à établir aucune morale et loi sur la maternité. Certaines pensées peuvent déranger, certains comportements déplaire. Le lecteur est libre de s’identifier à la mère qu’il souhaite et de comprendre les motivations et les sentiments des autres.
Très bon roman les jours de mon abandon de Elena Ferrante .
Vous avez grâce au titre deviner le thème, un thème qu'on pourrait qualifier de banal car maintes fois abordé, mais c'est sans compter sur la grande qualité littéraire et narrative de l'auteure.
En effet, le roman est écrit d'une telle façon, avec un tel brio, qu'on se laisse embarquer, et qu'on souffre, chavire, suffoque, se noie au rythme d'Olga.
Olga , c'est elle , 38 ans , femme , calme, posée , vivant dans un bel appartement à Turin avec ses deux enfants, son mari et leur chien. Elle, à l'univers tranquille, jusqu'à ce fameux après midi d'Avril , quand son époux , après déjeuner lui annonce qu'il la quitte. Elle qui va se brisée comme une porcelaine après 15 ans de mariage... Car Olga va passer par tous les stades , elle qui a suivi cet homme à Turin, elle qui a abandonné l'écriture pour lui , se retrouve seule, vide intérieurement, rejetée par celui à qui elle a tout donné.
Elena Ferrante explore brillamment les tourments de l'âme après une rupture. Olga raconte sa descente aux enfers , l'emploi du je perpétuel donne un rythme haletant au roman et renforce ce sentiment d'angoisse et de de détresse morale. On vit son désarroi, ses désirs et ses illusions perdus , ses terreurs qui déferlent en elle, sa triste réalité qui l'engloutit.
La force du roman aussi c'est qu'Olga ne pleure pas sur son sort , elle ne s'apitoie pas sur elle même, elle s'autocritique sans aucune complaisance sur elle-même.
Elle, si bien et polie change complètement , se néglige, devient violente, vulgaire et orduriere, confond ses pensées et la réalité. Petit à petit , elle sombre , s'enlise dans une dépression qui frôle la folie , perd ses repères, son identité, on la voit se noyer lentement et maintenir à peine la tête hors de l'eau, jusqu'à cette journée où le cauchemar prend vie , enfermée seule, son enfant brûlant de fièvre , son chien agonisant et elle dans la dérive.... Verra t'elle la lumière du jour ? A vous de le découvrir.
J’ai adoré lire la saga de l’amie prodigieuse et j’étais contente de découvrir un nouveau livre d’Elena Ferrante mais celui-ci m’a beaucoup déçu ! C’est bien écrit certe mais c’est très dur. Cette histoire d’abandon conjugual qui vire pour la femme quittée à la folie c’est presque morbide. Certaines pages était presque insoutenables
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/03/les-jours-de-mon-abandon-delena-ferrante.html
Fan absolue d'Elena Ferrante depuis sa saga napolitaine (L'amie prodigieuse et Le nouveau nom ) j'ai voulu découvrir ce qu'elle avait écrit avant cette série.
Olga, 38 ans, est mariée et a deux enfants. Sa vie bascule le jour où son mari la quitte sans aucun signe annonciateur. Elle passe alors par plusieurs étapes, cherche d'abord à le récupérer, avant de passer par la colère puis la résignation.
Olga qui avait renoncé à sa carrière d'écrivain en se mariant n'a pas de travail, pas d'amis ni de centres d'intérêt, elle se replie complètement sur elle-même. Entièrement centré sur les pensées et actions d'Olga dans les mois qui suivent le départ de son mari, ce récit n'aborde pas le ressenti des deux enfants.
J'ai été surprise par des passages lourds, voire incompréhensibles même après relecture, sans doute des maladresses de traduction, cela a gâché un peu ma lecture.
L’atmosphère est pesante dans ce récit, heureusement des touches d'humour l'allègent de temps en temps car Olga a le don de se mettre dans des situations ubuesques.
Même si j'ai retrouvé la finesse d'Elena Ferrante dans son analyse de la psychologie d'Olga, j'ai beaucoup moins aimé ce roman que sa saga. Essentiellement à cause de la trop grande lourdeur de l'atmosphère et des erreurs de traduction.
Olga a 38 ans et deux enfants. Elle a abandonné une carrière d’auteur pour le confort d’une vie conjugale et familiale sans surprise. Chacun de ses jours ressemble au précédent. Jusqu’à cet après-midi où son mari la quitte sans qu’elle n’ait rien pressenti, la précipitant dans un abîme de douleur.
C’est cette douleur que va nous narrer l’auteur. La plongée progressive dans la folie d’Olga qui se vit comme une femme abandonnée et perd rapidement totalement pied.
J’ai beaucoup aimé les deux premiers tomes de la saga écrite par Elena Ferrante plusieurs années après ce roman. C’est ce qui m’a donné envie de découvrir cet ouvrage quand je l’ai croisé à la librairie. Mais je n’ai pu me départir d’une sensation de malaise tout au long de ma lecture. Cette douleur qui ne s’arrête, dans un premier temps, que sur les détails du quotidien, la place des enfants dans cette rupture, négligés, parfois violentés, etc… Olga n’a rien d’attachant et je n’ai été capable d’aucune empathie avec ce personnage.
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