"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a ces récits qu'on croise dans l'enfance comme des nuits ouvertes.
On y revient. On a l'impression d'entrer dans un jardin ou une maison où on reconnaît tout d'avance et pourtant : elle est où, la trappe à mystère ?
Peut-être simplement tient-elle à la ville. Andersen, le voyageur, les connaissait toutes. Alors il amplifie la nuit de Copenhague en y insérant tous les mystères de Londres ou de Paris.
Et la magie tient en bonne partie à cet objet si humble, ces chaussures pour la pluie, qu'on laisse à l'entrée des maisons - symbole même de ce qui circule dans la ville, et l'anonymat dès que franchie la porte.
Reste le trouble : le souhait à volonté existe de tout temps dans l'univers fantastique du conte. Andersen le détourne - par la ville, par les humbles qui la font.
Et dites aussi qu'on y serait indifférent, à cette école du bonheur ?
FB
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